top of page
decadence urbaine00021.jpeg

​

Décadence urbaine
Xavier Barnet

Venez découvrir le 1er triptyque dans notre galerie, cette série photographique explorant les projets urbains et architecturaux n'ayant pas pu atteindre le but désiré par l'architecte, promoteur ou autorité.

Exposition du 18/01 au 01/04 dans la galerie Jam-teery

85 boulevard barthelemy dagnan 

83190 Ollioules

Portrait Xavier Barnet Agence Jam-Teery

Xavier Barnet

Sa naissance à Agen en 1995 confère à Xavier Barnet une vision particulière du monde qui l’entoure, à l’image de son autoportrait. En effet, un accident lui ayant abîmé le nerf optique gauche, il aura désormais une vision double.

Passionné par la photographie depuis son plus jeune âge, il décide de se former en autodidacte à cette discipline. Les paysages sauvages font partie de ses premiers clichés, puisque à l’âge de 12 ans il déménage sur une petite île bretonne avant de partir à Lima, au Pérou à sa majorité. Le contraste entre son île de 300 habitants et la capitale péruvienne de 15 millions d'habitants s'étendant à perte de vue dans le désert le marquera profondément.

Xavier Barnet puise son inspiration dans le travail de Steve Mc Curry, Todd Hido ou encore Alexey Titarenko.

Décadence Urbaine

« Les échecs des projets urbains et architecturaux sont au cœur de ma démarche photographique actuelle. Ma nouvelle série met en lumière trois bâtiments emblématiques qui ont suscité beaucoup d'espoir, mais qui ont parfois déçu leurs promoteurs et leurs habitants.

 

Il s’agit tout d’abord de la célèbre Cité Radieuse, à Marseille (France). Ce projet conçu par l'architecte Le Corbusier dans les années 50 était censé être un modèle de cité idéale, où les habitants pourraient vivre dans des appartements modernes et spacieux avec des espaces communs bien aménagés. Malheureusement, la réalité a été différente : certains habitants ont rapidement commencé à se plaindre de problèmes d'isolation, de bruit et de sécurité, ce qui a conduit à des rénovations coûteuses et des conflits sociaux.

 

Le deuxième bâtiment est la Vele di Scampia à Naples (Italie).

Conçu par l'architecte Francesco di Salvo dans les années 70, ce projet ambitieux avait pour objectif de fournir des logements abordables et modernes à une population en pleine croissance. Cependant les problèmes sont rapidement apparus. Les plans initiaux ont été modifiés pour une structure moins aérienne et des bâtiments resserrés. En raison d’un tremblement de terre, les habitants les plus modestes de la région ont dû être relogés et se réfugier dans ces édifices avant la fin des travaux ; le site a été rapidement récupéré et géré parla mafia locale. Leurs conditions de vie se sont vite dégradées, les espaces publics étaient mal entretenus et la violence était monnaie courante. Aujourd'hui, les habitants de la Vele di Scampia sont en attente d'une décision des autorités pour sa potentielle rénovation ou sa destruction…

 

Enfin, destination la Turquie pour un focus sur le Burj al Babas un projet ambitieux de développement immobilier de luxe destiné aux riches acheteurs du Golfe Persique. Il devait comprendre 732 villas inspirées de l'architecture gothique, notamment la tour de Galata ou de Léandre toutes deux situées à Istanbul, ainsi qu'une grande variété d'équipements de loisirs. Mais le projet a rapidement été confronté à des difficultés financières, et la plupart des villas sont aujourd'hui vides et inachevées.

 

Pour réaliser ce projet, j’ai choisi de travailler de deux manières, avec un appareil photo numérique et un argentique, afin de pouvoir capturer la diversité des textures et des atmosphères des différents bâtiments. Par cette série photographique, j’espère contribuer à une réflexion plus large sur la façon dont les projets urbains et architecturaux peuvent réussir ou échouer, et sur les conséquences de ces réussites ou de ces échecs sur les communautés qui les habitent.»

Sélection

Exposition collective 

Festival Phnmn fréquence : 29,30 septembre 2023

Parution

"En revenant de l'expo"

a découvrir ici

bottom of page