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Leonard Kafka

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Leonard Kafka développe une pratique artistique instinctive et radicale, née d’un besoin viscéral plutôt que d’une démarche réfléchie. Son travail, entre photographie expérimentale, vidéo glitchée et performance, puise dans une sensation de vide et d’absurdité, transformant la création en une forme de thérapie sans mots.

Ses images, souvent issues de collaborations intimes, subissent des manipulations destructrices : surimpressions, distorsions, artefacts numériques. Il ne cherche pas la perfection, mais l’imperfection révélatrice, où les corps et les paysages deviennent des champs de bataille visuels, à la fois familiers et étrangers. Influencé par des figures comme Helmut Newton, Frank Zappa ou John Carpenter, il ne copie pas – il digère et régurgite, mélangeant érotisme, horreur et chaos dans une esthétique à la fois trash et sublime.

Son œuvre s’organise autour de la continuité conceptuelle : chaque projet se réinvente, se cannibalise, comme un palimpseste visuel. Photographies, vidéos et performances s’entrelacent, créant un écosystème où l’accident devient la règle. Ses expositions, comme sa récente participation à "VRRRAIMANT", sont des expériences immersives où l’image, jamais fixe, se recompose en temps réel.

Sans titres ni explications, son travail s’impose par la sensation plutôt que par le sens. Il ne cherche ni la gloire ni la légitimité, mais une connexion brute avec ceux qui, comme lui, refusent les compromis. Son art est un refus : de l’art aseptisé, des discours pompeux, des chemins tout tracés.

« Je ne sais toujours pas ce que je veux faire de ma vie. Mais je sais que je ne veux pas le faire comme tout le monde. » Et c’est cette incertitude assumée qui donne à son œuvre sa force et son urgence.

Carte blanche

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