Geneviève Mitry
Née à Madrid d’une mère philippine et d’un père français d’origine syro-libanaise, Geneviève Mitry y passe son enfance avant de déménager en région parisienne à l’âge de 15 ans. Dans cet environnement multiculturel, elle développe très tôt son goût pour les voyages et commence à s’intéresser à la photographie : dès lors son reflex argentique ne la quittera plus… Capter chaque moment de plaisir, y déceler les sentiments et l’associer à son prisme esthétique l’animent totalement.
Au fil des années, Geneviève Mitry renforce ses connaissances, sa maîtrise technique et comprend que la photographie est devenue une nécessité. Un élan vital. Une manière de collecter les instants suspendus dont elle est témoin et dont elle saisit toute la fragilité, la beauté et l’émotion dans des clichés à la touche très poétique.
Au plus prés de...
Le corps, continuité de ce que l’on ingère, ce que l’on ingère, continuité de la nature.
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Tous ces éléments sont liés.
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Je recherche la simplicité dans le produit. Mise en avant dans le détail en zoomant au plus proche du produit. Cela nous emmène dans quelque chose
de beaucoup plus abstrait et onirique.
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Cette série est instinctive, spontanée, ma mise en place est très peu travaillée. Les aliments choisis viennent principalement du marché et des
commerces de proximités auxquels je fais mes achats quotidiens.
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Les set up sont des scènes et moments issus de mes observations. Je les retiens consciemment ou inconsciemment pour une future photo.
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Puis l’inspiration viens et c’est le bon moment pour shooter ; la scène que j’observe s’aligne avec l’aliment que j’ai dans mon frigo.
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Cette série favorise la prise de conscience de notre environnement et le recentrage sur l’essentiel: le simple et le beau. Un rayon de soleil, la pluie,
les reflets sur une flaque d’eau, les feuilles tombées, la lumière, les ombres ... La nature est à elle seule poétique, je voulais continuer à jouer avec
cette poésie en intégrant le corps, l’humain.
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L’homme a besoin de prendre le temps, simplifier sa vie, réfléchir à la décroissance, forcer son naturel en quelque sorte, pour sauver la nature ...
